Streaming : le monde compte 1 milliard d’abonnés
Une plus ou moins bonne nouvelle pour le monde du cinéma.
Le chiffre est vertigineux. Dans un contexte où les salles sont fermées, où elles ont souffert de la situation sanitaire, et où le public a été contraint d’être confiné à travers le monde, forcément, les plateformes de streaming sont plus fortes que jamais. Variety nous informe que le nombre fatidique a été atteint : à travers le globe, toutes marques confondues, les abonnements pour les plateformes de streaming ont dépassé le milliard d’abonnés. Plus de 1 100 000 000 abonnés en l’occurrence.
La source, la Motion Pictures Association, ne donne pas de résultats concrets par marque. Mais on sait que, par exemple, Netflix détient un cinquième de ces abonnements (soit plus de 200 millions), là où Amazon Prime a 150 millions d’abonnés tandis que Disney+ a dépassé les 100 millions. Le reste est en deçà, à l’instar de HBO Max, qui n’a pas encore dépassé les 40 millions d’abonnés.
Un public sensible à la diversité de l’offre
Ce chiffre dévoile une réalité intéressante : celle d’une diversité de l’offre. Si l’on parle beaucoup des plateformes mastodontes qui sont développées sur de nombreux territoires (Netflix, Disney+, Apple TV+ mais aussi Mubi), les États-Unis possèdent aussi des services qui leur sont propres, de Hulu à Paramount+ en passant par Peacock et Criterion.
Et si la France n’a pas (encore) accueilli ces plateformes, d’autres sont déjà disponibles et spécifiques au marché français, que ce soit OCS, MyCanal, FilmoTV, LaCinetek ou encore Outbuster et UniversCiné. Si plus d’un tiers du 1,1 milliard d’abonnés vient des trois plus grosses boîtes, c’est que le reste provient des autres plateformes.
Pendant ce temps, le box-office a souffert en 2020. On parle d’une chute de 72 % entre 2019 (42,5 milliards de dollars) et 2020 (12 milliards). Aux États-Unis, les salles rouvrent timidement à New York tandis que les deux autres plus gros marchés (Los Angeles et San Francisco) sont encore fermés. En Europe, la plupart des pays ne peuvent pas rouvrir leurs salles. Seuls quelques marchés asiatiques permettent au box-office de survivre.
Source : Konbini