« Les Gardiens de la Galaxie Vol. 3 », baroud d’honneur
Une double fin
En effet, ce troisième opus est le dernier de la saga. Un adieu déchirant pour les fans de notre équipe de bras cassés dont personne n’attendait pourtant des prouesses à son lancement. Des personnages (et des acteurs) secondaires issus des pages les plus obscures des comics, mais que James Gunn, le réalisateur, a su élever au rang de stars grâce à un récit épique et plein d’un humour plus rugueux que ce à quoi Marvel nous avait jusque-là habitué.
Et en parlant de James Gunn, rappelons que ce film signe aussi son départ de la firme aux grandes oreilles (Disney). S’il n’est en effet pas exclu qu’il revienne y mettre en scène une nouvelle franchise à l’avenir, l’homme est aujourd’hui devenu l’homme fort de DC, la firme concurrente de Marvel où se côtoient Batman, Superman et autres Flashs !
Visionnez le teaser ci-dessous pour découvrir ce qui vous attend dans cette ultime mission intergalactique !
Un voile de noirceur
Attention, ce troisième volet des Gardiens de la Galaxie est un Marvel comme on en a peu vu. Si l’on excepte bien sûr les essais vampiriques diversement aboutis « Morbius » et « Werewolf by night ». Même le Docteur Strange de Sam Raimi fait pâle figure face aux flux horrifique qui irrigue le film de James Gunn. Une dimension qui explose à l’image, mais aussi dans un récit bien plus sombre qu’à l’accoutumée.
Après avoir acheté l’astéroïde Knowhere au Collectionneur, nos héros s’efforcent d’y construire une communauté mais sont en réalité désabusés. Peter Quill pleure encore la perte de Gamora et ses compagnons essaient laborieusement de trouver leur place. L’androïde Nebula est peut-être paradoxalement celle qui s’en sort le mieux. Elle se découvre en effet une fibre altruiste qui offre une profondeur inattendue à son personnage.
Rocket super star
Si les arcs de tous nos personnages trouvent une conclusion satisfaisante, c’est toutefois Rocket la star de cet opus. Les origines du raton laveur humanoïde sont au coeur du récit. Ils offrent une chambre d’écho poignante à la cause animale. Parfois même jusqu’à l’insoutenable … De ce point de vue, ce Marvel est bien un film d’auteur, et militant qui plus est. Peut-être aussi le produit le plus réussi depuis Endgame. Même son méchant, le Maître de l’Évolution, joué par l’acteur britannique d’origine nigérienne Chukwudi Iwuji, est enfin à la hauteur de l’enjeu.
En dévoiler davantage serait spoiler, donc un seul conseil : courrez au cinéma !
Rocket, Les Gardiens de la Galaxie Vol.3
