Demon Slayer : La Forteresse Infinie

L’univers de Demon Slayer revient en force avec La Forteresse Infinie, un film qui marque le début de la fin pour l’adaptation animée du manga de Koyoharu Gotōge. Attendu comme l’un des événements majeurs de l’année 2025 dans le monde de l’animation, ce premier volet de la trilogie finale propulse les spectateurs dans un dédale de combats, d’émotions et de décors à couper le souffle.

Un récit sans répit

Le film reprend directement après la saison 4, sans préambule ni récapitulatif. Tanjiro, Zenitsu, Inosuke et les Piliers sont précipités dans la Forteresse Infinie, domaine cauchemardesque du démon suprême Muzan Kibutsuji. Ce lieu mouvant, aux architectures japonaises qui se plient et se déplient comme un origami infernal, devient le théâtre d’affrontements titanesques.

Des combats chorégraphiés comme des ballets

La force du film réside dans ses duels spectaculaires. Tanjiro et Tomioka affrontent la troisième lune, Zenitsu se confronte à un ancien camarade, et Shinobu se mesure à Dōma, le meurtrier de sa sœur. Chaque combat est une explosion visuelle : ralentis, accélérations, éclats de couleurs et chorégraphies millimétrées transforment la violence en art.

Une prouesse technique signée Ufotable

Le studio Ufotable, déjà salué pour son travail sur les précédents arcs, livre une œuvre d’une virtuosité rare. Les décors deviennent presque des personnages à part entière, et la bande-son alterne entre orchestrations classiques et riffs électriques, renforçant l’intensité dramatique de chaque scène.

Une narration fidèle mais classique

Si le film brille par sa mise en scène, certains critiques pointent une narration un peu convenue. Le scénario reste fidèle au manga, mais laisse peu de place à la surprise. Certains personnages sont volontairement mis en retrait, en attendant les suites prévues pour 2027 et 20293.

Demon Slayer : La Forteresse Infinie est bien plus qu’un simple film d’animation : c’est une déclaration d’amour au manga original, une démonstration de force technique et artistique, et une promesse de conclusion épique pour l’un des animes les plus marquants de la décennie.

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